Confinement : il est toujours possible d’acheter une voiture

Le premier confinement était très strict, le deuxième est plus souple pour le secteur de l’automobile. Bien que les salons d’expositions sont désormais fermés et que la plupart des vendeurs sont en télé-travail, les usines et les commerces sont toujours en activité.

Le click and collect de l’automobile

Lors du premier confinement, les voitures nouvellement achetées pouvaient uniquement être livrées aux métiers jugés indispensables, aux personnes qui avaient besoin de leur voiture au quotidien pour lutter contre le Covid-19 ou qui participaient à l’effort économique national. Aujourd’hui, tout le monde a le droit d’acheter une nouvelle voiture, qu’elle soit neuve ou d’occasion, à condition de suivre des règles strictes.

Dans ce contexte, les concessionnaires automobiles, à l’image des restaurants ou des librairies, ont décidé de se mettre eux aussi, pour la première fois, au click and collect.  Quand on considère l’achat d’une nouvelle voiture, ce système peut paraître étrange, mais les concessions automobiles n’ont eu d’autres choix que de tenter de s’adapter pour préserver leur activité. Ainsi, chacun peut comparer les modèles de voiture sur internet avant de procéder à l’achat, vous pouvez ensuite retirer votre automobile en concession ou vous la faire livrer directement. Il faut après, comme à l’accoutumée, faire votre demande de carte grise et passer par la simulation d’assurances voitures afin de trouver le prestataire le plus adapté à votre besoin.

Lorsqu’on achète une voiture, on aime la tester un peu sur la route. Ce n’est désormais plus possible. Il faudra se contenter de comparer les différents modèles sur internet lors de votre visite en ligne. Les clients peuvent être frileux à l’idée de commander leur voiture sur le web, celle-ci étant bien souvent l’achat le plus important après une maison. Cependant, les salariés des concessions se tiennent disponibles pour répondre aux interrogations, mais par téléphone, visioconférence ou email.

Garages, loueurs, stations-services…

Les garages de leur côté sont aussi restés ouverts : l’entretien et la réparation d’un véhicule étant considéré comme des services de première nécessité. Pourtant, les professionnels ont vu leur nombre de clients considérablement baissé, les français partant du principe qu’ils ne s’occupent que des véhicules prioritaires ou médicaux. En réalité, leurs services sont accessibles à tous les particuliers, sans aucune restrictions.

Il est aussi toujours possible de louer un véhicule, à condition que ce soit sur une courte durée soit pas plus de quelques semaines, auprès des constructeurs ou des magasins spécialisés. Les examens du permis de conduire sont maintenus, pour éviter de reproduire le retard conséquent qu’avaient subis les élèves du premier confinement. Un flou subsiste concernant les auto-écoles, le Comité national des professions de l’automobile (CNPA) affirmant qu’elles resteront ouvertes, tandis que le gouvernement précise qu’elles ne pourront pas donner de cours de conduite mais continueront à proposer des cours en ligne, pour le code de la route par exemple. Les stations-services restent aussi ouvertes afin de vendre du carburant.

Après avoir déjà subi une baisse drastique des immatriculations de voitures neuves en octobre, le secteur de l’automobile risque bien de ne pas se sortir complètement indemne du reconfinement. Cependant, l’assouplissement des mesures mises en place, comparé au premier confinement, devrait éviter le chiffre catastrophique de la période entre mars et mai 2021 de se reproduire : les vendeurs automobiles avaient enregistrés 72 % d’immatriculations en moins, par rapport aux mêmes mois en 2019.