Alors que les préoccupations écologiques s’ancrent dans tous les secteurs, les acheteurs d’automobile se sentent tout autant concernés. Le domaine des transports, après tout, représente une assez grosse part des pollutions de chaque pays. Entre les véhicules individuels, les infrastructures pour circuler, les énergies utilisées, l’automobile coûte cher à la planète en ressources. Pour cela, le tout consommateur s’oriente de plus en plus vers la voiture électrique. Cette alternative est-elle réellement durable ? La voiture électrique va-t-elle devenir le véhicule du futur ? 

La voiture électrique, longtemps réservée à une élite automobile

Pendant des dizaines d’années, la société a fonctionné en se reposant sur des véhicules qui utilisent des énergies fossiles. La conscience écologique actuelle, pourtant, empêche de nombreuses personnes de se tourner vers ce type de véhicules. Les consommateurs sont de plus en plus alertes sur la manière dont fonctionnent leurs équipements et, surtout, s’interrogent des conséquences durables sur la planète. 

L’objectif, à l’échelle individuelle comme à celle de grands acteurs, est de réussir à repenser le cycle de production. Un développement plus éthique, une énergie plus durable, pour des véhicules qui ne pèsent plus autant sur l’environnement. Ce principe mène alors des constructeurs à expérimenter avec les véhicules qu’ils créent. Les voitures électriques, dans un premier temps, sont loin de pouvoir convenir à tous. 

Ce véhicule, en effet, prend des allures d’élites. Puisqu’ils sont encore peu popularisés, leurs tarifs sont imposants. Les grands groupes, notamment américains, se spécialisent pourtant dans la conception de ce type de voitures. Alors que la conscience écologique grandit, que les propositions de ces constructeurs s’assouplissent, l’accès à la voiture écologique s’agrandit. De nombreux programmes, notamment à l’échelle gouvernementale, permettent aussi de faciliter cette transition écologique.

L’essor de la voiture électrique ne plaît pas à tous les secteurs

Puisque la voiture électrique devient plus accessible, elle est plus régulièrement mise sous le feu des projecteurs. D’un côté, se tiennent ceux qui ont espoir que la voiture électrique change réellement les choses. On s’interroge sur son véritable poids sur l’empreinte carbone, on cherche à analyser son réel taux de pollution, on espère que les propositions électriques sont réellement plus avantageuses. De l’autre, au contraire, on peut voir les voitures électriques injustement attaquées par le lobby du pétrole, qui n’apprécie pas la hausse de popularité de ses concurrents.

Les lobbies, en effet, n’hésitent pas à attaquer les résultats des voitures électriques. L’objectif, bien sûr, est de relativiser l’effet positif de ce type de véhicules. Un des points les plus particulièrement utilisés par les détracteurs des voitures électriques est, par exemple, la pollution réelle sur son cycle de vie. Ce dernier serait, finalement, aussi polluant que celui d’un véhicule fonctionnant au pétrole.

Ces arguments s’appuient, entre autres, sur le fait que l’électricité n’est pas forcément toujours verte ou éthique, que l’extraction des métaux pour les batteries lithium-ion utilisées soit polluante ou encore que ces dernières ne puissent pas, à ce jour, encore être recyclées. Pour autant, ces propos avancés par les milieux concurrents de l’automobile électrique sont à contre-faux de ce que soulignent, jusqu’alors, la recherche. Des études indiquent, en réalité, que les voitures électriques sont jusqu’à 3 fois moins polluantes.

Les résultats verts de la voiture électrique convainquent les acheteurs

Grâce aux voitures électriques, de nombreux pays se retrouvent avec une émission de CO2 bien plus basse. C’est le cas, par exemple, en Suède. Ce pays, après tout, a particulièrement participé à la transition de son parc énergétique. Il se forme aujourd’hui largement de ressources en énergies renouvelables, telles que de l’énergie éolienne ou hydraulique. 

Ces objectifs à atteindre, permettant d’assurer une véritable avancée verte et durable dans un pays, convainquent de plus en plus les acheteurs. 9 Français sur 10, après tout, signalent vouloir opter pour un moyen de locomotion qui pollue moins. Le bilan carbone des voitures électriques, par conséquent, savent tenter les acheteurs consciencieux.

Cet intérêt pour la voiture électrique se remarque en observant les chiffres de ventes en 2021. Ces dernières illustrent la croissance importante du marché automobile électrique dans la dernière année. Pour 3,1 millions de voitures électriques écoulées en 2020, une année toutefois compliquée pour le secteur automobile, c’est près de 5,6 millions de voitures qui seront vendues. Parmi les voitures concernées, les études intègrent tant les équipements hybrides que les 100 % électriques.

Une progression électrique encouragée par le gouvernement

C’est une progression remarquable, menant les véhicules électriques, hydrogènes et hybrides rechargeables à représenter près de 7 % du marché. En 2019, ces automobiles n’en représentaient que 2,6 %. L’accès à ce type de voitures, après tout, s’est vu largement facilité dans les dernières années, notamment en France. Le gouvernement, par exemple, a lancé des aides pour participer à la transition énergétique de la France. Les Français peuvent ainsi prétendre à des aides à la conversion énergétique ou encore à des prêts éco, sans intérêt. Ces derniers bénéficient, en prime, de bonus écologiques.

L’investissement ne s’en tient pas qu’à l’économie. Dans les parkings, un nombre de places doit être attribué aux recharges électriques. Aux quatre coins de la France, tout chacun est ainsi en mesure de recharger son véhicule sur des bornes réglementées. Les techniciens de tout garage, de même, sont aujourd’hui formés pour prendre en main l’entretien spécifique des voitures électriques. Dans les prochaines années, alors, si le véhicule électrique continue de confirmer son bilan carbone positif, il devrait sans peine s’imposer comme voiture du futur.